NOTES

 

La plupart des éléments de cette anecdote (le minime conduisant les quatre futurs officiers, les 176 marches, la mansarde à deux lits, les devises et leurs auteurs, le dessin par Bonaparte d’une vue d’Ajaccio) mais pas absolument tous (la réinscription de la dernière sentence, une cinquième devise, absente chez Hugo: « Il est trois choses qu’un gentilhomme ne doit jamais permettre qu’on offense devant lui: son Dieu, son roi et sa maîtresse. »), se trouvent dans Emile Marco de Saint-Hilaire, Histoire anecdotique et pittoresque des habitations napoléoniennes à Paris, Bruxelles et Leipzig, Meline Cans, 1843;  chap. I, p. 11-28). Ce chapitre raconte aussi comment le premier livre acheté à Paris par Bonaparte et ses camarades fut le Gil Blas de Santillane de Lesage, dont la préface serait le premier texte publié par Hugo - sous la signature de François de Neufchâteau.

Mais l’épisode est absent de ce qu’on a pu lire des Cahiers d’Alexandre des Mazis.

Il n'est pas exclu, en droit, que Hugo ait lui-même vu ces inscriptions en 1828 ou 1829, mais la proximité de son texte avec celui du livre d'E. M. de Saint-Hilaire le rend assez peu probable.